Bruay-sur-l'Escaut : Différence entre versions
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Suite à une forte déforestation dû à une demande croissante de combustibles pour l'industrie, un forage a eu lieu au lieu-dit « Le Boctian » (Petit Bois) en 1728 à l'ouest de la fosse de Thiers, à la limite d'{{Escautpont}}, entre la rue de Cornay et l’allée des marronniers. Ils furent abandonnés en raison du niveau des eaux et un manque de matériel d'épuisement assez puissant. D'autres forages ont eu lieu : un au nord de la commune 119 mètres de profondeur, un autre vers la rue des Merlicans, abandonné en 1816 à 104 mètres. | Suite à une forte déforestation dû à une demande croissante de combustibles pour l'industrie, un forage a eu lieu au lieu-dit « Le Boctian » (Petit Bois) en 1728 à l'ouest de la fosse de Thiers, à la limite d'{{Escautpont}}, entre la rue de Cornay et l’allée des marronniers. Ils furent abandonnés en raison du niveau des eaux et un manque de matériel d'épuisement assez puissant. D'autres forages ont eu lieu : un au nord de la commune 119 mètres de profondeur, un autre vers la rue des Merlicans, abandonné en 1816 à 104 mètres. | ||
− | Appelée dans un passé lointain Bruel, | + | Appelée dans un passé lointain Bruel, «paroisse de Bruel» ou encore «Gontier de Bruel», nom qui pouvait être aussi une altération populaire de Ruel, trouvé dans une chronique du XIIIème siècle écrite par Philippe Mouskes, évêque de Tournai. Mais aucun documents anciens ne mentionnent le nom de Ruel, l'évêque aurait voulu désigner le quartier des Ruelles et pas la commune elle même. |
− | Le nom de | + | Le nom de «Bruech» désignait l'emplacement de Bruay dans un cartulaire de l’abbaye de [[Saint-Amand-les-Eaux]] de {{A|1242}}. |
Un ouvrage de 1960 d'un professeur à l'université de Gand, M. Gysseling, indique que le nom de Bruel est fréquent dans les Pays-Bas. Il est d'origine germanique, emprunté au Celtique Brogli qui s'applique aux terrains marécageux souvent boisés. | Un ouvrage de 1960 d'un professeur à l'université de Gand, M. Gysseling, indique que le nom de Bruel est fréquent dans les Pays-Bas. Il est d'origine germanique, emprunté au Celtique Brogli qui s'applique aux terrains marécageux souvent boisés. | ||
Version du 31 août 2014 à 15:51
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- Nom
- Bruay-sur-l'Escaut
- Gentilé
- Bruaysien (ne)
- Site internet
- http://www.bruaysurescaut.fr
- Intercommunalité
- Val-Métropole
- Données statistiques
- Dossier INSEE Bruay-sur-l'Escaut
- Annuaire mairie
- https://www.annuaire-mairie.fr/ville-Bruay-sur-l'Escaut.html
- PNV
- https://patrimoine-numerique.ville-valenciennes.fr/in/faces/browse.xhtml?query=Bruay-sur-l'Escaut
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- Patrimoine religieux
- , , Paroisse Saint-Jacques en Val d'Escaut, Sainte-Pharaïlde, Église Saint-Adolphe, Église Sainte-Pharaïlde
- Lieu social
- CCAS Bruay-sur-l'Escaut
- Livre(s) évoquant la commune
Auteurs Parution Bruay-sur-l'Escaut À travers douze siècles d'histoire Raymond Durut 1991 - Géant(s) de la commune
- Patrimoine minier
- Toponymie
- à compléter
Bref historique
Sans jamais avoir possédé de puits de mines, la commune a un passé minier, sur un plan logistique plus précisément. En effet, la voie ferrée reliant Somain à Péruwelz passait sur son territoire, tout en desservant les fosses voisines. En outre, le canal de l'Escaut venait renforcer cette plate forme logistique.
Suite à une forte déforestation dû à une demande croissante de combustibles pour l'industrie, un forage a eu lieu au lieu-dit « Le Boctian » (Petit Bois) en 1728 à l'ouest de la fosse de Thiers, à la limite d'Modèle:Escautpont, entre la rue de Cornay et l’allée des marronniers. Ils furent abandonnés en raison du niveau des eaux et un manque de matériel d'épuisement assez puissant. D'autres forages ont eu lieu : un au nord de la commune 119 mètres de profondeur, un autre vers la rue des Merlicans, abandonné en 1816 à 104 mètres.
Appelée dans un passé lointain Bruel, «paroisse de Bruel» ou encore «Gontier de Bruel», nom qui pouvait être aussi une altération populaire de Ruel, trouvé dans une chronique du XIIIème siècle écrite par Philippe Mouskes, évêque de Tournai. Mais aucun documents anciens ne mentionnent le nom de Ruel, l'évêque aurait voulu désigner le quartier des Ruelles et pas la commune elle même.
Le nom de «Bruech» désignait l'emplacement de Bruay dans un cartulaire de l’abbaye de Saint-Amand-les-Eaux de 1242. Un ouvrage de 1960 d'un professeur à l'université de Gand, M. Gysseling, indique que le nom de Bruel est fréquent dans les Pays-Bas. Il est d'origine germanique, emprunté au Celtique Brogli qui s'applique aux terrains marécageux souvent boisés.
Dans des archives du XVIè, apparaît le mot Bruail. Un mot rouchi désigne les habitants de la commune comme les Bruailliers. Une inscription a été posée sur une cloche en 1665 : "je suis refondu par la communautelle de Brueil-les-Valenciennes".
Sur les documents de 1730, l'on peut lire Bruaÿ et après la Révolution, l'on trouve Bruay.
Des retards dans le courrier, qui occasionnent de gros problèmes commerciaux et financiers, occasionnés par une confusion avec une autre commune du même nom dans le Pas-de-Calais, pousse, Le 16 août 1900, le conseil municipal à approuver la proposition du maire MM. Augustin Chevalier et d'Édouard Lambert de transformer le nom de la ville en Bruay-sur-l'Escaut.
L'ancien tramway
Les arrêts du tramway à vapeur de 1881 :
- Ruelles
- Place de Bruay
- Le Fruitier
- Les Hauts Champs
- Thiers
Première Guerre Mondiale
Les allemands détruisent les deux églises de la ville à Thiers et en centre ville. Il enlèvent la cloche Françoise-Marie de 700 kg, de l'église Sainte Pharaïlde, fondue en 1665 mais elle sera remplacée, le 27 avril 1924, par la cloche Germaine-Marie.
10 octobre 1918, dynamitage de la mine de Thiers, le souffle de l'explosion arrache les toitures du coron à proximité. Elle sera reconstruite et l'exploitation reprendra en 1919. Les marronniers qui bordaient la place de la mairie ont été abattus par les allemands. À l'issu du conflit, la Compagnie des mines d'Anzin avait le projet de créer une gare d'eau pour l'acheminement du charbon par voie fluviale au niveau de la cité du Fruitier .
Seconde Guerre Mondiale
Les membres de la famille Farineau, faisant partie de la Résistance, sont torturés par les Allemands afin qu'ils donnent des renseignements sur les réseaux de résistance du Valenciennois. La place au centre ville porte leur nom.
2 septembre 1944, libération de la ville par les Américains.
Sources
- Le site de Bruay sur l'Escaut
- À lire dans Bruay-sur-l’Escaut: les stations du tram dans la commune