Hurlus et Turlupins : Différence entre versions
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Ils faisaient des incursions dans les terres soumises aux rois | Ils faisaient des incursions dans les terres soumises aux rois | ||
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"Huurling" qui signifie mercenaire ou homme à gage. | "Huurling" qui signifie mercenaire ou homme à gage. | ||
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+ | [[Catégorie:Histoire locale]] |
Version du 20 avril 2013 à 10:59
A la fin du XVIe siècle,dans les provinces de Flandre, Hainaut et Cambrésis, les Hurlus étaient des troupes armées qui ne reconnaissaient plus la domination du souverain légitime. Ils faisaient des incursions dans les terres soumises aux rois d'Espagne, dévastaient, pillaient, incendiaient.
On peut les rapprocher de ceux que,sous Louis XIII,on désigna sous le nom de "Schnapphan" d'ou le "chenapan" francais et qui franches,armées d'arquebuses, se transformèrent, par la suite,en voleurs de grand chemins.
Mais "hurlus" alors? Peut-être que ce mot vient du flamand "Huurling" qui signifie mercenaire ou homme à gage. A moins que ce ne soit "hourloon" qu'on traduit par gage, salaire qu on donne à un homme loué pour tous travaux.
On peut aussi trouver l'étymologie du mot "hurlus" dans une onomatopée tirée des "hurlements" proférés par ces pillards au moment de leur irruption inattendue dans un village.
Et si c'était plutot les cris d'avertissement et de détresse poussés par les malheureux paysans sur le point de passer un mauvais quart d'heure?... Quoi qu'il en soit,ce mot "Hurlus" demeura longtemps et traditionnellement dans la mémoire des populations flamandes, synonyme de "pillard".La preuve : parmi les personnages de l'ancienne procession de la ville de lille, figurait "le tambour-major des Hurlus". On avait tenu à lui donner une mine rébarbative et menacante...
Les contrées qui eurent le plus à souffrir des ravages de ces bandes cruelles furent celles de Cambrai,de Valenciennes,de Lille et de Tournai. De 1580 à 1593, les paysans eurent le plus à souffrir des ravages de ces bandes cruelles furent celles de Cambrai,de Valenciennes et de Tournai.
De 1580 à 1593, les paysans eurent la bonne idée de placer des guetteurs à chaque clocher de village, pour apercevoir, de loin, l'arrivée des pillards et sonner le tocsin, afin d'alerter la population.En un clin d'oiel, on mettait à l'abri femmes, enfants, viellards, bestiaux sans oublier l'argent qu'on dissimulait habilement. Déception des Hurlus qui ne trouvaient rien à se mettre sous la dent! Hélas,leur répression était souvent terrible