Briqueterie Chimot : Différence entre versions
(→Chronologie) |
(→Chronologie) |
||
Ligne 44 : | Ligne 44 : | ||
L'école d'architecture de Villeneuve d'Ascq propose d'étudier la réhabilitation du four Hoffmann. Par ailleurs, des locotracteurs et wagonnets de la briqueterie Chimot sont préservés par le musée des chemins de fer à voie étroite du P'tit train de la Haute Somme. | L'école d'architecture de Villeneuve d'Ascq propose d'étudier la réhabilitation du four Hoffmann. Par ailleurs, des locotracteurs et wagonnets de la briqueterie Chimot sont préservés par le musée des chemins de fer à voie étroite du P'tit train de la Haute Somme. | ||
− | Avant sa fermeture, la | + | ; 12 octobre 2024 : Une marche est organisée par le [[Comité de Sauvegarde du Patrimoine Valenciennois]] pour tenter de sauver le four Hoffmann. |
− | La fabrication restait majoritairement manuelle, du | + | |
+ | ; Semaine du 11 novembre 2024 : Le four Hoffmann est rasé. Cela marque la disparition de la dernière des 17 briqueteries du Valenciennois. | ||
+ | |||
+ | Fonctionnement et production | ||
+ | |||
+ | Avant sa fermeture, la Briqueterie Chimot, qui employait une vingtaine de salariés, fonctionnait avec un four Hoffmann alimenté au charbon de Colombie. Ce four de 83 mètres pouvait contenir 280 000 briques et le feu s'y déplaçait dans une galerie circulaire en trois semaines et demie. La cuisson, réalisée à une température entre 1100 et 1200 °C, durait 70 heures. La production était d'environ 300 000 briques par mois, atteignant parfois 4 millions de briques par an. La fabrication, du démoulage au conditionnement, restait majoritairement manuelle. L'entreprise se positionnait sur un marché de niche, notamment pour la restauration de monuments historiques. | ||
+ | |||
+ | Héritage | ||
+ | |||
+ | La fermeture et la démolition de la Briqueterie Chimot en 2023-2024 marquent la fin d'une époque pour le patrimoine industriel et artisanal du Nord de la France, mettant en lumière l'importance de la préservation des savoir-faire traditionnels. | ||
== Sources == | == Sources == |
Version du 24 août 2025 à 18:17
- Nom
- Briqueterie Chimot
- Descriptif
- {{{descriptif}}}
- Commune
- Marly
Chronologie
L'histoire de la Briqueterie Chimot s'étend sur plus d'un siècle, marquée par une persistance des méthodes de fabrication traditionnelles.
• 1892 : La briqueterie est fondée par la famille Chimot Son activité familiale remonte au tout début du XXe siècle
• 1903 : Suite au décès de la veuve Chimot, l'entreprise est reprise par ses fils
• 1904 : Un four Hoffmann est construit par la famille Chimot pour répondre aux besoins colossaux du chantier de l'église Saint-Michel (Valenciennes) Durant une année, la production de l'usine, soit quatre millions de briques moulées à la main, est entièrement dédiée à la construction de cet édifice religieux. L'installation générale de la briqueterie a très peu évolué depuis cette date
• 1982 : Un ventilateur artificiel est installé pour dompter les éléments et la cheminée
• 1985 : La famille Chimot cède l'entreprise à la famille Gœthals, dirigée par Joëlle et Pierre Gœthals La date de création officielle de l'entreprise sous cette nouvelle direction est le 1er mai 1985. À leur arrivée, les Gœthals ont trouvé une affaire en difficulté qu'ils ont relancée.
• 2014 : La briqueterie est labellisée "Entreprise du Patrimoine Vivant" (EPV), une reconnaissance de son savoir-faire exceptionnel et de son rôle dans la préservation du patrimoine industriel
• 2017 : En raison de l'épuisement des argilières locales, la terre nécessaire à la fabrication des briques commence à être acheminée par camions
• 2019 : Un article intitulé "La briqueterie Chimot entretient la tradition dans un four centenaire" est publié dans la Voix du Nord le 18 ou 19 août, soulignant le maintien des modes de travail artisanaux
• 2023 : Valenciennes Métropole, propriétaire du foncier, décide de ne pas renouveler le bail, ce qui entraîne la fermeture de la briqueterie et l'arrêt de sa production. Cette fermeture marque la fin d'une époque pour l'histoire industrielle du Nord de la France
Une pétition est lancée par Jean-Jacques Fleury pour sauver la briqueterie, recueillant plus de 17 000 signatures.
L'école d'architecture de Villeneuve d'Ascq propose d'étudier la réhabilitation du four Hoffmann. Par ailleurs, des locotracteurs et wagonnets de la briqueterie Chimot sont préservés par le musée des chemins de fer à voie étroite du P'tit train de la Haute Somme.
- 12 octobre 2024
- Une marche est organisée par le Comité de Sauvegarde du Patrimoine Valenciennois pour tenter de sauver le four Hoffmann.
- Semaine du 11 novembre 2024
- Le four Hoffmann est rasé. Cela marque la disparition de la dernière des 17 briqueteries du Valenciennois.
Fonctionnement et production
Avant sa fermeture, la Briqueterie Chimot, qui employait une vingtaine de salariés, fonctionnait avec un four Hoffmann alimenté au charbon de Colombie. Ce four de 83 mètres pouvait contenir 280 000 briques et le feu s'y déplaçait dans une galerie circulaire en trois semaines et demie. La cuisson, réalisée à une température entre 1100 et 1200 °C, durait 70 heures. La production était d'environ 300 000 briques par mois, atteignant parfois 4 millions de briques par an. La fabrication, du démoulage au conditionnement, restait majoritairement manuelle. L'entreprise se positionnait sur un marché de niche, notamment pour la restauration de monuments historiques.
Héritage
La fermeture et la démolition de la Briqueterie Chimot en 2023-2024 marquent la fin d'une époque pour le patrimoine industriel et artisanal du Nord de la France, mettant en lumière l'importance de la préservation des savoir-faire traditionnels.
Sources
Cette page est en attente de contributions... (ou simplement de relecture) Si vous souhaitez apporter votre contribution à cet article, ou faire une demande de création de compte, contactez mailto:hainautpedia@vallibre.fr, ou également sur facebook |