Hôtel de Barneville
À l’angle de la rue Notre Dame et de l’avenue des Dentellières se distingue l’Hôtel de Barneville, datant du XVIIIème siècle. Belle demeure bourgeoise habillée d’une porte cochère dominante donne accès à un jardin intérieur ou se contemple une magnifique façade digne du « Grand Siècle » L’intérieur de la bâtisse manifeste un bel escalier et des portes de bois sculptées, ainsi qu’une grande cheminée. De magnifiques poutres soutiennent le plafond de certaines pièces, qu’on peut deviner grâce aux ancrages importants de la cours intérieure.
Le monument a été l’appartenance de nombreux propriétaires tels que Guillaume Azemberg en 1774, marchand de chevaux avant de passer à la famille Bouly puis à un trésorier (Le Pousseur) vers 1782 jusqu’à la Révolution.
En 1793, elle est saisie comme bien national, puis rachetée par Joseph Verquin, qui n’était que le mandataire des commerçants valenciennois, M. Ewbank, Carrez et Pillion.
En 1802, M. Ewbank en devenait le seul propriétaire.
En 1805, il est forcé de le céder à Denis-François Brisont de Barneville, commissaire des guerres, marié à Marie-Adélaïde Pousseur, recouvrait ainsi le bien de son beau-père. Il fit l’acquisition de bâtiments voisins pour y effectuer quelques transformations intérieures.
Ensuite, en 1833, le bien revenait au docteur Jacotot, personnalité connue de la bourgeoisie valenciennoise, avant de passer ensuite entre les mains d’industriels ou de négociants valenciennois, avant d’abriter les services sociaux.