Église Saint-Géry (Maing)

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Maing-Eglise Saint-Gery-3.jpg
Nom  : Saint-Géry
Culte : catholique
Type : N/A
Architecture : {{{architecture}}}
Rattachement : Paroisse Saint-Bernard de Fontenelle
Architecte :
Début de construction : N/A
Fin de construction : N/A
Protection : {{{protection}}}
Commune : Maing
Pour s'y rendreopenstreetmap


L'église de Maing est attestée pour la 1ère fois au XIe siècle (en 1097), dans une charte de l'évêque de Cambrai Manassés : "altare villae quae dicitur mahen", plaçant l'autel de Maing sous le patronat de l'abbaye Saint-Aubert de Cambrai. Au XIIe, elle devait être construite en grés, sur un plan rectangulaire, de style roman (une fenêtre est encore visible). Le soubassement en grès du porche et celui des arcades de la nef sont donc les parties les plus anciennes de l'église.

Au XIIIe ou au XIVe, l'expansion démographique du village, due sans doute à la présence de Fontenelle et à la bienveillance de Comte Guillaume et de son épouse Jeanne de Valois, impose un premier agrandissement : le bas-côté gauche est construit; les trois arcades sont probablement élevées en sous oeuvre, comme le suggère le vestige d'une fenêtre romane au dessus de la première arche.

Au XVe, un nouvel agrandissement s'effectue avec le bas-côté droit, plus haut, plus élaboré. Un chœur sans doute rectangulaire prolonge la nef.

Vers la fin du XVIe, un seigneur (de Maing ou du Château des prés) fait construire une chapelle privée qui sera le croisillon gauche. Une peinture murale du XVIe représentant une Pieta avec donateurs et saints patrons, aujourd'hui effacée, en témoignait encore au début du XXe siècle, jusque 1916.

Au XVIIe, la nef est rehaussée, pourvue de petites fenêtres et s'ouvrant sur une grande arche ogivale, sous la direction d'un maître dont il reste la marque sur le pilier gauche : Pasquier de Lourches, 1603-1612.

Au XVIIIe, le chœur, devenu trop petit et délabré est reconstruit et agrandi par les soins de l'abbaye de Saint-Aubert, ainsi qu'un transept droit qui donne à l'église sa symétrie et son aspect actuel, dans un style particulier qu'on appelle les rouges barres.

Ce transept droit est aujourd'hui dédié à Saint-Géry, patron de la paroisse, évêque de Cambrai aux VIe-VIIesiècles. (vitrail)

L'église contient un riche mobilier lapidaire et de nombreux témoignages de notre passé, certains provenant de l'abbaye de Fontenelle :

À l'entrée du bas-côté gauche, la grande pierre tombale du Chevalier Jakeme et de son épouse (+vers 1290)

Dans le transept gauche, la pierre tombale du prêtre Pierre Druon Dupont (+1763)

À l'entrée du chœur, un pied de croix de 1542, des bornes charretières et une cloche de l'abbaye de 1624.

Dans une niche du chœur, une statue de la Vierge sculptée dans un tronc de chêne (XVIIe).

Dans le transept droit, eut lieu en 2001 la ré-inhumation de Jeanne de Valois, comtesse de Hainaut, et de sa fille Isabelle de Namur, sous une lame de pierre bleue, après leur exhumation en 1977 des vestiges de l'église abbatiale de Fontenelle où elles s'étaient retirées et étaient décédées en 1352 et 1360.


Saint-Géry

Notre-Dame du Saint-Cordon
Saint-Géry délivrant les prisonniers et tuant le dragon

On dit qu'il délivra son diocèse d'un dragon. Géry fut vénéré aussitôt après sa mort. On le fête le 11 août. Il est le saint patron de nombreuses églises des régions de Cambrai.

Géry est également crédité de quelques miracles, la guérison d'un lépreux, d'un aveugle, et au cours de ses pérégrinations il libéra de nombreux prisonniers, criminels, enfants emmenés en esclavage . Géry est un saint thaumaturge qu'on invoque pour la libération des prisonniers, la guérison des lépreux et les maladies de la peau, contre les maladies du bétail, la phtisie, les difformités des jambes.


Source(s)


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Contribution Association de Sauvegarde du Patrimoine Maingeois