Valenciennes : Différence entre versions

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Histoire

693 
Clovis III préside une cour de justice.
771 
Charlemagnes réunit ses États.
881 
L'invasion normande est repoussée .
1008 
Apparition de la vierge à la suite de la peste.
1067 
Chartes de la confrérie de la Halle-Basse.
1114 
Paix de Valenciennes.
1168 
Baudoin L'édifieur fait construire la salle le Comte.
1254 
Le comte Charles d'Anjou assiège Valenciennes.
1257 
Incendie de la Sainte Ursule. 4000 habitations sont détruites.
1275 
Fortes inondations.
1278 
Elévation des halles au blé et aux draps.
1296 
Valenciennes chasse Jean d'Avesnes.
1302 
Jehan d'Avesnes concède une nouvelle charte.
1306 
Forte inondation, l'eau pénètre dans l'église Saint-Jacques.
1321 
On brûle des lépreux. On leur reproche d'avoir empoisonné puits, fontaines et autres eaux.
1337 
Affaire Jehan Bernier.
1351 
Grande inondation. La rivière Sainte-Catherine s'élève de six pieds au-dessus de la chaussée. Deux pans de murs sont abattus près de la porte de Cambrai.
1431 
Valenciennes passe à la Maison de Bourgogne.
1462 
Les Pénitentes de Saint-François s'installent à Valenciennes, à l'instigation de Marie de Bonne, veuve de l'écuyer Jehan de Mur. Leur maison s'élevait en face du grand portail de Notre-Dame-la-Grande. Source PNVV Ms 0673, p. 407
1477 
Lous XI assiège la cité.
1506 
Valenciennes passe à la Maison d'Autriche.
1550 
Valenciennes se donne à la Réforme.
1656 
Le Prince de Condé et Don Juan d'Autriche repoussent les armées de Turenne.
1677 
Louvois s'empare de Valenciennes.
1678 
Valenciennes rattachée à la France (traité de Nimègue).
1715 
Valenciennes est rattachée à la Province du Hainaut.
1785 
Pujol de Morty fonde l'Académie.
1790 
Valenciennes devient Chef-lieux du district.
1793 
La cité est assiégée par le roi de Prusse et l'Empereur d'Autriche.
18 août 1794 
le général Scherer investit et libère Valenciennes
1795 
La Convention nationale déclare que «Valenciennes a bien mérité de la Patrie».
1815 
Valenciennes est assiégée par les Hollandais. Le général Rey refus de capituler.
1818 
Les Anglais occupent la ville.
1824 
Valenciennes devient Sous-Préfecture.
1843 
Le Beffroi s'écroule. Le gardien meurt dans l'accident.
1870 
Valenciennes est occupée par l'armée allemande.
1872
La construction de la ligne Aulnoye-Aymeries - Valenciennes nécessite une première percée dans les remparts.
1891-1893 
Démolition des fortifications
1900 
Valenciennes est décorée de la Légion d'Honneur.
1914 
Valenciennes est occupée par l'armée allemande. Dynamitage des équipements industriels par l'occupant.
1915 
Visite du «Kronpinz» (Prince héritier) à Valenciennes.
2 novembre 1918 
L'armée britannique et son corps d'armée canadien délivre la ville
10 mai 1940 
Valenciennes est bombardée par la "Luftwaffe". Une gigantesque incendie détruit le centre de Valenciennes.
27 mai 1940 
La "Wehrmacht" entre dans Valenciennes.
2 septembre 1944 
Les troupes américaines entrent dans Valenciennes.

Première Guerre Mondiale

Le 25 août 1914, les premiers soldats allemands, les Uhlans (Wikipédia), entrent dans Valenciennes. Beaucoup de valenciennois avaient quitté la ville avant l'arrivée des troupes allemandes.

Le maire Charles Tauchon, médecin et militaire durant la guerre de 1870, venu à valenciennes pour exercer son métier à la Compagnie des mines d'Anzin et élu maire en 1912, est une grande figure de la résistance contre l'ennemi.

Le 25 août 1914, il enjoint la population à rester calme, de ne pas quitter leurs demeures et d'éviter toutes violences contre l'envahisseur qui occasionneraient des désastres terribles pour leurs auteurs et la ville toute entière. Il sera déporté en Allemagne en juillet 1917 et ne sera pas rentré à temps pour accueillir le président Raymond Poincaré, en visite à Valenciennes le 10 novembre 1918.

Le major Von Mehring, commandant de la Place de Valenciennes, dans un affichage public le 27 septembre 1914, fait remarquer que des pires atrocités ont été commises envers des médecins et des soldats allemands (oreilles coupées, yeux arrachés, etc...) dans la ville d'Orchies et qu'en conséquence, il a fait détruire complètement la ville.

Le 22 décembre 1914, le commandant de la Place, le lieutenant colonel Priess, oblige la population à éclairer ses voitures avec des lanternes à la nuit tombée.

En mai 1915, le lycée de Jeunes Filles (maintenant lycée Watteau) et le collège Notre-Dame sont transformés en hôpitaux par les allemands, gérés par la Croix Rouge Ffançaise , le personnel est remplacé. Ces hôpitaux accueillent les soldats blessés qu'ils soient allemands, français ou anglais. À leurs décès, ils sont enterrés au cimetière Saint-Roch avec les honneurs militaires.

Le premier à être enterré ainsi sera un français, Joseph Renault du 26ème Territorial. Le piquet d'honneur est composé de soldats allemand, le cercueil est couvert d'un drapeau tricolore, après l'office religieux, les soldats tirent trois salves devant sa tombe, leur chef dépose une couronne en prononçant ces mots : «Au nom du lieutenant colonel Kintzel, commandant de la Place, je dépose cette couronne sur la tombe d'un vaillant soldat français».

Marie Normand, belge d'origine, qui habitait 21, rue de Mons, suivra les cercueils 650 fois durant la guerre et ira entretenir les tombes.


400 prisonniers russes sont affecté à Valenciennes et à Saint-Saulve, dans des écoles réquisitionnées. Ils sont affamés, brimés et affectés à des travaux forcés comme la construction de voies ferrées. Leur porter secours est sévèrement punis.

Le 02 novembre 1918, la ville est libérée par les soldats canadiens , après une lutte acharnée au Mont-Houy (voir cette vidéo).

Les fusillés

  • L'instituteur Henri Legrand répond à un questionnaire sur les allemands, parachuté par les anglais dans un panier avec un pigeon voyageur. Le pigeon est abattu par l'ennemi, l'écriture de l'instituteur est reconnue. Il sera arrêté après son cours à Valenciennes puis incarcéré, les allemands le traite très durement mais il résiste aux mauvais traitements. Il confie à un autre prisonnier qu'il a pris les renseignements sur l'ennemi auprès de trois amis. Il passe au conseil de guerre allemand, il sera fusillé le 19 février 1918 au champs de tir du Rôleur.
  • L'abbé Augustin Delbecque, curé de Maing, est arrêté en possession d'un ordre de mobilisation remis par le gouverneur militaire de Dunkerque qui enjoignait les hommes à rejoindre l'armée française, il sera fusillé le 17 septembre 1914.

Les fortifications

Plan des fortifications de Valenciennes en 1891

Activité économique

Manifestations et animations

Les récurrents

La braderie de Valenciennes 
Les folies de Binbin 
Les bandasses de Binbin 

2013

Source

  • Valenciennes, belle cité. Plan guide historique. (années 60?)

Sources

  • L'observateur du Valenciennois du vendredi 25 juillet 2014
  • France2.fr