Jehan Froissart

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né à Valenciennes qui faisait alors partie du Hainaut, en 1333 ; son père Thomas Froissart était peintre en armoiries, et il destina son fils à l'église en lui donnant une éducation convenable pour l'époque où il vivait.

Pourvu successivement de plusieurs dignités ecclésiastiques dont il ne remplissait pas les fonctions, chanoine de Lille, curé des Estinnes, chanoine et trésorier de Chimay, titres qu'il a portés jusqu'à la fin de sa vie.

Froissart dut aux ressources qu'ils lui procuraient, le moyen de satisfaire sa passion de connaître et de rédiger tous les faits que sa prodigieuse activité et sa mémoire non moins remarquable recueillirent pendant plus de quarante années de sa vie.

Sa chronique, qui a été éditée plusieurs fois, comprend tout ce qui s'est fait en France, en Espagne et en Angle terre depuis 1326, jusqu'en 1400.


Froissart a aussi laissé des poésies nombreuses parmi lesquelles on cite un poème de Melyador, ou le chevalier au soleil d'or ; mais elles sont encore manuscrites à la Bibliothèque impériale de Paris.

Le monument à Jean Froissart

Monument Jehan Froissart. Photo "Mo"

Il est situé sur l'emplacement même de l'ancienne collégiale Saint-Géry, première paroisse de la ville de Valenciennes, rasée sous la Révolution. Ce monument fut inauguré le 21 septembre 1856.

C'est Henri Lemaire qui l'inaugura en compagnie d'autres célébrités comme Prosper Mérimée, Nissart, Henri Wallon, et d'autres...


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