Gustave Crauk : Différence entre versions

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Gustave Adolphe Désiré Crauk est un sculpteur français, né le 16 juillet 1827 à {{C|Valenciennes}} au 11 {{Rue|des Maillets}}, et mort à Meudon le 17 novembre 1905
 
Gustave Adolphe Désiré Crauk est un sculpteur français, né le 16 juillet 1827 à {{C|Valenciennes}} au 11 {{Rue|des Maillets}}, et mort à Meudon le 17 novembre 1905
  
Encouragé par la réussite de son frère, le peintre [[Charles Crauk]], il suit d'abord les cours de l'[[académie de Peinture et sculpture de Valenciennes]] avec le célèbre [[Jean-Baptiste Carpeaux]]. Il est ensuite admis à l'école des beaux-arts de Paris en 1846. Élève de James Pradier, il obtient le [[Prix de Rome]] de sculpture en {{A|1851}}. Il vit jusqu'en 1856 en Italie.
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Encouragé par la réussite de son frère, le peintre [[Charles Crauk]], il suit d'abord les cours de l'[[académie de Peinture et sculpture de Valenciennes]] avec le célèbre [[Jean-Baptiste Carpeaux]]. Il est ensuite admis à l'école des beaux-arts de Paris en 1846. Élève de James Pradier. Il vit jusqu'en 1856 en Italie.
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; 1851 : Grand Prix de Rome
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; 1857 : Il reçoit une médaille de troisième classe
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; 1859 : Une médaille de deuxième classe en 1859,
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; 1861 : une médaille de première classe en 1861
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; 1867 et 1878 : une médaille de première classe aux Expositions Universelles
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; 1878 : Il est nommé officier de la Légion d’Honneur
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; 1903 : Il est nommé commandeur de la Légion d'Honneur.
  
 
Edmond About l'apprécie dans son commentaire sur l'exposition de 1857 où l'artiste présente un joli groupe en bronze « dans le goût de son premier maître (Pradier) et deux bustes dont David serait satisfait » : le maréchal duc de Coigny et surtout le maréchal Aimable Pélissier, duc de Malakof. À signaler aussi un médaillon de Mlle Favart.
 
Edmond About l'apprécie dans son commentaire sur l'exposition de 1857 où l'artiste présente un joli groupe en bronze « dans le goût de son premier maître (Pradier) et deux bustes dont David serait satisfait » : le maréchal duc de Coigny et surtout le maréchal Aimable Pélissier, duc de Malakof. À signaler aussi un médaillon de Mlle Favart.

Version du 8 avril 2018 à 14:59

«Christ montrant ses plaies»

Gustave Adolphe Désiré Crauk est un sculpteur français, né le 16 juillet 1827 à Valenciennes au 11 rue des Maillets, et mort à Meudon le 17 novembre 1905

Encouragé par la réussite de son frère, le peintre Charles Crauk, il suit d'abord les cours de l'académie de Peinture et sculpture de Valenciennes avec le célèbre Jean-Baptiste Carpeaux. Il est ensuite admis à l'école des beaux-arts de Paris en 1846. Élève de James Pradier. Il vit jusqu'en 1856 en Italie.

1851 
Grand Prix de Rome
1857 
Il reçoit une médaille de troisième classe
1859 
Une médaille de deuxième classe en 1859,
1861 
une médaille de première classe en 1861
1863 
rappel de médaille en 1863
1867 et 1878 
une médaille de première classe aux Expositions Universelles
1878 
Il est nommé officier de la Légion d’Honneur
1903 
Il est nommé commandeur de la Légion d'Honneur.

Edmond About l'apprécie dans son commentaire sur l'exposition de 1857 où l'artiste présente un joli groupe en bronze « dans le goût de son premier maître (Pradier) et deux bustes dont David serait satisfait » : le maréchal duc de Coigny et surtout le maréchal Aimable Pélissier, duc de Malakof. À signaler aussi un médaillon de Mlle Favart.

Juste retour des choses, Crauk réalise un buste pour la tombe d'Edmond About au cimetière du Père-Lachaise, qui comporte par ailleurs deux autres œuvres du sculpteur : les tombes de Léon Bechard et de Joseph Samson.


Statue d'Antoine Mégret d'Etigny faite en 1889 et située sur la place des thermes à Luchon.

Il est surtout connu pour ses nombreuses œuvres de commande : monuments de villes et bustes. Plusieurs bustes sont aujourd'hui visibles au Sénat : - Alphonse de Lamartine - Henri Wallon - Louis Faidherbe - Étienne-Denis Pasquier - Aimable Pélissier -Élie Decazes

Il sculpte le groupe des Trois grâces pour le foyer de l'opéra de Lille.

En 1903 (ou 1902?), Valenciennes lui consacre un musée qui sera détruit en 1940. Ce musée se situait au bas de la Place Verte. Les collections seront regroupées au musée des beaux-arts de Valenciennes, et notamment Le Matin.


Il est enterré au cimetière Saint-Roch Cliquez!. Sa tombe et celle de son épouse se situent juste derrière la maison du gardien.


Oeuvres

Liste non exhaustive...




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