Eugène Fenzy : Différence entre versions

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le 7 juin 1871 à {{C|Denain}} dans un quartier appelé [[le coron Plat]] connu dans le monde entier pour avoir inventé le premier appareil respiratoire français contre les gaz et l’inflammation des poussières qui se produisent dans les galeries de mine, il est mort en 1947.
  
 
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En 1890, il perd son père et entre la même année à l'école des maîtres-mineurs de Douai, d'où il sort en 1892, premier de sa promotion, pour commencer sa carrière comme contrôleur des mines dans le Nord puis le Pas-de-Calais.  
  
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Il rencontre à Denain, une institutrice, Léa Blanche Polard, qu'il épousera le 7 novembre 1898. Le couple s'installe à {{C|Valenciennes}} au 66 de la {{rue| Saudeur}} où naitra leur première fille.
  
 
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Après le décès de sa mêre, il prit le poste de directeur adjoint du poste central de secours de Liévin, aux côtés de Jacques Taffanel, c'est là qu'il développa un appareil respiratoire qui portera son nom «le Fenzy» que l'armée de terre et la marine nationale ont utilisé jusqu'en 1999.
  
En 1913, lors de la catastrophe de La Clarence, au groupe Auchel dans le Pas-de-Calais, il descend seul chercher un jeune ingénieur disparu mais ne remonte que son corps.
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En 1913, lors de la catastrophe de La Clarence, au groupe Auchel dans le Pas-de-Calais, il descend seul chercher un jeune ingénieur disparu, mais ne remonte que son corps.
  
En 1914, il fut mobilise dans le génie à Angers. En 1915, fin avril, avec l'utilisation des premiers gaz asphyxiants sur le front d'Ypres, il est appelé par le Ministère de la Guere pour être chargé du département «Protection contre les gaz de combat». Il crée alors le «Fenzy ML 16» (1916), puis un an après le «Fenzy ML 17».
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En 1914, il fut mobilisé dans le génie à Angers. En 1915, fin avril, avec l'utilisation des premiers gaz asphyxiants sur le front d'Ypres, il est appelé par le Ministère de la Guerre pour être chargé du département « Protection contre les gaz de combat ». Il crée alors le «Fenzy ML 16» (1916), puis un an après le «Fenzy ML 17».
  
 
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== Hommage ==
 
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Une résidence de 66 logements locatifs à l'angle de la rue [[Paul Bert]] et de la rue Paul Élie Casanova porte le nom d'Eugène Fenzy.
  
 
== Source ==
 
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Version du 6 juin 2023 à 21:54

Eugène Fenzy

Né le 7 juin 1871 à Denain dans un quartier appelé le coron Plat connu dans le monde entier pour avoir inventé le premier appareil respiratoire français contre les gaz et l’inflammation des poussières qui se produisent dans les galeries de mine, il est mort en 1947.

Biographie

En 1890, il perd son père et entre la même année à l'école des maîtres-mineurs de Douai, d'où il sort en 1892, premier de sa promotion, pour commencer sa carrière comme contrôleur des mines dans le Nord puis le Pas-de-Calais.

Il rencontre à Denain, une institutrice, Léa Blanche Polard, qu'il épousera le 7 novembre 1898. Le couple s'installe à Valenciennes au 66 de la rue Saudeur où naitra leur première fille.

En 1901, ils déménagent au 98 de la rue de Mons

C'est lors de la catastrophe de Courrières en 1906, où il s'illustre par son courage au sauvetage des mineurs, qu'il prend conscience de la nécessité d'organiser des moyens plus efficaces. Ce fut pour lui le point de départ sur les appareils respiratoires autonomes qui permettent d'équiper chaque sauveteur, afin que ceux-ci aient la capacité de respirer dans une atmosphère confinée.

En 1908, suite à la maladie de sa mêre, il demande à revenir aux Mines d'Anzin.

Après le décès de sa mêre, il prit le poste de directeur adjoint du poste central de secours de Liévin, aux côtés de Jacques Taffanel, c'est là qu'il développa un appareil respiratoire qui portera son nom «le Fenzy» que l'armée de terre et la marine nationale ont utilisé jusqu'en 1999.

En 1913, lors de la catastrophe de La Clarence, au groupe Auchel dans le Pas-de-Calais, il descend seul chercher un jeune ingénieur disparu, mais ne remonte que son corps.

En 1914, il fut mobilisé dans le génie à Angers. En 1915, fin avril, avec l'utilisation des premiers gaz asphyxiants sur le front d'Ypres, il est appelé par le Ministère de la Guerre pour être chargé du département « Protection contre les gaz de combat ». Il crée alors le «Fenzy ML 16» (1916), puis un an après le «Fenzy ML 17».

Après la Première Guerre Mondiale, il réinstalla le poste central de secours à Lens et continu le développement des appareils de sauvetage. Il s'installe à Bruay-en-Artois au 119 de la Rue Nationale.

Le 19 avril 1919, il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur.

En 1920, il est promu directeur du Poste Central de Sauvetage à Lens, poste qu'il occupera jusqu'à sa retraite en 1934.

En 1922, il sort le «Fenzy ML 22»

En 1934, quittant les Houillères, il créa avec son fils, sa propre entreprise dédiée à la fabrication des appareils.

En 1939, suite à la déclaratin de la seconde guerre mondiale, il est contraint d'arrêter ses fabrications.

En 1945, il tombe malade.

Le 30 août 1947, il meurt à l'age de 76 ans, à Arras.


En 1956, sortie du «Fenzy ML 1956»

Hommage

Une résidence de 66 logements locatifs à l'angle de la rue Paul Bert et de la rue Paul Élie Casanova porte le nom d'Eugène Fenzy.

Source

  • Valentiana, juin 1990, n°5, p78-84

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