Coron des 120 : Différence entre versions

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Ce coron classé à l'UNESCO, qui se trouve sur le territoire d'{{C|Anzin}} et de {{C|Valenciennes}}, est une longue barre de 120 logements, 6 barreaux de 20 maisons construis dos à dos en {{A|1867}} d'une longueur de 250 mètres, rénové en 1997 date à laquelle on ajouta des sales d'eau et des sanitaires. Cette forme de corons en barre, assez vulnérables aux mouvements du terrain et aux affaissements miniers, fut remplacés fin 19ème siècle par les cités pavillonnaires avec des maisons collées deux à deux.
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Ce coron classé à l'UNESCO, qui se trouve sur le territoire d'{{C|Anzin}} et de {{C|Valenciennes}}, est une longue barre de 120 logements, 6 barreaux de 20 maisons construit dos à dos en {{A|1867}} d'une longueur de 250 mètres, rénové en 1997 date à laquelle on ajouta des salles d'eau et des sanitaires. Cette forme de corons en barre, assez vulnérables aux mouvements du terrain et aux affaissements miniers, fut remplacé fin 19ᵉ siècle par les cités pavillonnaires avec des maisons collées deux à deux.
  
 
==Construction moderne==
 
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Son confort était d'avant garde pour l'époque :  
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   On  distinguait  vaguement  les  quatre immenses corps de petites maisons adossées, des corps  de  caserne  ou  d’hôpital,  géométriques,
 
   On  distinguait  vaguement  les  quatre immenses corps de petites maisons adossées, des corps  de  caserne  ou  d’hôpital,  géométriques,
   parallèles, que séparaient les trois larges avenues, divisées  en  jardins  égaux.  Et,  sur  le  plateau désert, on  entendait  la  seule
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   parallèles, que séparaient les trois larges avenues, divisées  en  jardins  égaux.  Et,  sur  le  plateau désert, on  entendait  la  seule
   plainte des rafales, dans les treillages arrachés des clôtures.»
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   plainte des rafales, dans les treillages arrachés des clôtures.»
 
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É. Zola descendit à l'Hôtel du Commerce ( actuelle poste ), il arpenta les corons accompagné d'[[Alfred Giard]], député socialiste de Valenciennes et son frère Jules Giard, négociant.
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É. Zola descendit à l'Hôtel du Commerce (actuelle poste), il arpenta les corons accompagné d'[[Alfred Giard]], député socialiste de Valenciennes et son frère Jules Giard, négociant.
  
 
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Version actuelle en date du 29 mai 2023 à 11:53

Anzin-Coron des 120-2.jpg
Nom 
Coron des 120
Descriptif 
Coron minier classé à l'UNESCO, composé de 6 barreaux de 20 maisons
Commune 
Anzin


Pour s'y rendre openstreetmap[[Catégorie:{{{inauguration}}}]]

Ce coron classé à l'UNESCO, qui se trouve sur le territoire d'Anzin et de Valenciennes, est une longue barre de 120 logements, 6 barreaux de 20 maisons construit dos à dos en 1867 d'une longueur de 250 mètres, rénové en 1997 date à laquelle on ajouta des salles d'eau et des sanitaires. Cette forme de corons en barre, assez vulnérables aux mouvements du terrain et aux affaissements miniers, fut remplacé fin 19ᵉ siècle par les cités pavillonnaires avec des maisons collées deux à deux.

Construction moderne

Son confort était d'avant-garde pour l'époque :

  • fournils,
  • points d'eau,
  • toilettes extérieures,
  • jardins avec clapiers, hangars,
  • une voyette pour accéder aux maisons et aux jardins.

Ce confort lui a valu la médaille d'argent de "modèle de salubrité et de confort aux ouvriers"

Anzin-Coron des 120-1.jpeg

Littérature

Ce coron a inspiré Émile Zola (Wikipédia) pour son roman «Germinal».

  « Au milieu des champs de blé et de betteraves, le coron des Deux-Cent-Quarante dormait sous la nuit noire.
  On distinguait vaguement les quatre immenses corps de petites maisons adossées, des corps de caserne ou d’hôpital, géométriques,
  parallèles, que séparaient les trois larges avenues, divisées en jardins égaux. Et, sur le plateau désert, on entendait la seule
  plainte des rafales, dans les treillages arrachés des clôtures.»

É. Zola descendit à l'Hôtel du Commerce (actuelle poste), il arpenta les corons accompagné d'Alfred Giard, député socialiste de Valenciennes et son frère Jules Giard, négociant.


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Sources