Bruay-sur-l'Escaut

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Mairie de Bruay
Église de Bruay




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Nom 
Bruay-sur-l'Escaut
Gentilé 
Bruaysien (ne)
Site internet 
http://www.bruaysurescaut.fr
Intercommunalité 
Val-Métropole
Données statistiques 
Dossier INSEE Bruay-sur-l'Escaut
Annuaire mairie 
https://www.annuaire-mairie.fr/ville-Bruay-sur-l'Escaut.html
PNV 
https://patrimoine-numerique.ville-valenciennes.fr/in/faces/browse.xhtml?query=Bruay-sur-l'Escaut



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Patrimoine religieux
Eglise Saint Adolphe de Thiers.JPG, FontaineSaintePharailde.jpg, Paroisse Saint-Jacques en Val d'Escaut, Sainte-Pharaïlde, Église Saint-Adolphe, Église Sainte-Pharaïlde
Lieu social
CCAS Bruay-sur-l'Escaut
Livre(s) évoquant la commune
 AuteursParution
Bruay-sur-l'Escaut À travers douze siècles d'histoireRaymond Durut1991
Géant(s) de la commune
  • Chope, Adolphine et Chtiogust
  • Patrimoine minier
    • Bruay sur l'Escaut - Cité du Rivage rue Molière.jpg
    • Compagnie des mines d'Anzin
    • Toponymie 
      à compléter

      Toponymie

      Appelée dans un passé lointain Bruel, «paroisse de Bruel» ou encore «Gontier de Bruel», nom qui pouvait être aussi une altération populaire de Ruel, trouvé dans une chronique du XIIIème siècle écrite par Philippe Mouskes, évêque de Tournai. Mais aucun documents anciens ne mentionnent le nom de Ruel, l'évêque aurait voulu désigner le quartier des Ruelles et pas la commune elle même.

      Le nom de «Bruech» désignait l'emplacement de Bruay dans un cartulaire de l’abbaye de Saint-Amand-les-Eaux de 1242. Un ouvrage de 1960 d'un professeur à l'université de Gand, M. Gysseling, indique que le nom de Bruel est fréquent dans les Pays-Bas. Il est d'origine germanique, emprunté au Celtique Brogli qui s'applique aux terrains marécageux souvent boisés.

      Dans des archives du XVIè, apparaît le mot Bruail. Un mot rouchi désigne les habitants de la commune comme les Bruailliers. Une inscription a été posée sur une cloche en 1665 : "je suis refondu par la communautelle de Brueil-les-Valenciennes".

      Sur les documents de 1730, l'on peut lire Bruaÿ et après la Révolution, l'on trouve Bruay.

      Le 16 août 1900, le conseil municipal approuve la proposition du maire MM. Augustin Chevalier et d'Édouard Lambert de transformer le nom de la ville en Bruay-sur-l'Escaut : des retards dans le courrier, qui occasionnent de gros problèmes commerciaux et financiers, sont induits par une confusion avec une autre commune du même nom dans le Pas-de-Calais.

      Bref historique

      Sans jamais avoir possédé de puits de mines, la commune a un passé minier, sur un plan logistique plus précisément. En effet, la voie ferrée reliant Somain à Péruwelz passait sur son territoire, tout en desservant les fosses voisines. En outre, le canal de l'Escaut venait renforcer cette plate forme logistique.

      Suite à une forte déforestation dû à une demande croissante de combustibles pour l'industrie, un forage a eu lieu au lieu-dit « Le Boctian » (Petit Bois) en 1728 à l'ouest de la fosse de Thiers, à la limite d'Escautpont, entre la rue de Cornay et l’allée des marronniers. Ils furent abandonnés en raison du niveau des eaux et un manque de matériel d'épuisement assez puissant. D'autres forages ont eu lieu : un au nord de la commune 119 mètres de profondeur, un autre vers la rue des Merlicans, abandonné en 1816 à 104 mètres.


      Première Guerre Mondiale

      Les allemands détruisent les deux églises de la ville à Thiers et en centre ville. Il enlèvent la cloche Françoise-Marie de 700 kg, de l'église Sainte-Pharaïlde, fondue en 1665 mais elle sera remplacée, le 27 avril 1924, par la cloche Germaine-Marie.

      10 octobre 1918 
      dynamitage de la mine de Thiers, le souffle de l'explosion arrache les toitures du coron à proximité. Elle sera reconstruite et l'exploitation reprendra en 1919. Les marronniers qui bordaient la place de la mairie ont été abattus par les allemands.

      À l'issu du conflit, la Compagnie des mines d'Anzin avait le projet de créer une gare d'eau pour l'acheminement du charbon par voie fluviale au niveau de la cité du Fruitier.

      Seconde Guerre Mondiale

      Pierre Cuvelier de son nom de code Jacques est fusillé par la Gestapo au Champs des Quatorze à Préseau le 31 août 1944, il avait 25 ans et était le chef des mouvements de résistance dans le Valenciennois.

      Arthur père et fils, Léon et Clémentine ( née Decker) Farineau résistants, faisant partie du Front National de l'époque, sont torturés par l'armée allemande. La place du centre ville de Bruay sur l'Escaut porte leur nom.

      Lucien Mars une grande figure de la Résistance du Valenciennois est arrêté le 19 mai 1944 et torturé par les allemands puis transféré en camps de concentration où il meurt le 27 février 1945 il fût élu conseillé municipal le 29 avril 1945 après sa mort.

      La ville est libérée par les Américains le 2 septembre 1944.

      Patrimoine

      L'ancien tramway

      Les arrêts du tramway à vapeur de 1881 :

      • Ruelles
      • Place de Bruay
      • Le Fruitier
      • Les Hauts Champs
      • Thiers

      Gare

      Cette commune d'une taille assez modeste avait pourtant sa gare qui reliait la commune de Somain à l'autre bout de l'arrondissement à Peruwelz en Belgique. Cette ligne servait surtout pour les mines mais transportait aussi des voyageurs qui ont emprunté cette ligne pendant 128 ans. Ils la détestaient pour sa lenteur, son inconfort et sa froideur en hiver. La gare n'existe plus actuellement. La ligne, désaffectée depuis longtemps, a été démonté aux alentours de 1996, une partie, à Anzin, a été utilisé pour créer un couloir de Bus. Une autre partie, de Anzin à Valenciennes, sert pour le tramway. De Bruay sur l'Escaut à Peruwelz, la ligne a été transformée en chemin de promenade. A Bruay, elle s'appelle la Promenade Sainte Pharaïlde en l'honneur de la sainte patronne de la ville. L'emplacement de la gare a été transformé en zone industrielle.

      La mairie

      Elle prend sa fonction en 1877. L'ancienne mairie étant très délabrée, la construction d'une nouvelle mairie a été envisagé. Elle avait un clocher au dessus de l'horloge, ce clocher à été enlevé récemment. Au début la cloche était petite puis, beaucoup plus tard, elle est devenue beaucoup plus grosse et s'actionnait de façon automatique. Elle se situe sur une place ( Place des Farineau). Derrière se trouvait les ateliers municipaux détruits en 1961, une extension de la mairie, moderne, fut construite à la place en 1972-1973

      Patrimoine religieux

      L'église Sainte-Pharaïlde

      Si l'on remonte loin dans le passé, la première basilicula sanctae Pharaïldis a été détruite par une invasion Normandes de 879 à 883. La seconde église daterait du Xème siècle.

      Jusqu'en 1867, date de la création du cimetière sur la route nationale, un cimetière de 11 ares entourait l'église du centre ville mais il était mal adapté aux besoins des habitants et il fallait souvent faire de la place en exhumant des corps avant d'enterrer de nouvelles personnes.

      Dans le centre ville, en 1891, on construit une nouvelle église, dédiée à Sainte Pharaïlde, à la place de l'ancienne, elle sera dynamitée par les allemands durant la première guerre mondiale et reconstruite ensuite comme l'église de Thiers détruite le 17 octobre 1918 et reconstruite le 16 octobre 1921 avec sa nouvelle cloche Barbe-Françoise.

      Durant la première guerre mondiale toujours, les allemands enlevèrent la cloche François-Marie de 700 kg, de l'église du centre, fondue en 1665. Elle est remplacée par la cloche Germaine-Marie le 27 avril 1924. Le coq de la girouette date de 1980, remplaçant l'ancien.

      L'église Saint-Adolphe

      Église Saint-Adolphe

      Construite dans la cité de Thiers par la Compagnie des mines d'Anzin à partir de 1875, elle a fait l'objet d'une restauration en 2013 financée en partie par l'UNESCO, l'État, la région, la Communauté d'Agglomération de Valenciennes Métropole et la ville à hauteur de 20 % du budget.

      Les géants

      Comme pour de nombreuses commune du Nord, Bruay sur l'Escaut à un géant, non, trois géants.

      D'abord, Adolphine la géante de Thiers qui est une cribleuse, appelée cafu, elle représente une femme trieuse de charbon pour les compagnies minières. Certains écrivent que sa première sortie date de 1946 mais d'autres disent qu'elle a été crée en 1950.

      Puis Chope le géant du Pont de Bruay, un brasseur crée en 1996 en l'honneur des diverses brasseries de Bruay. Les deux géants ont été mariés devant le maire en présence de nombreux géants du Nord et de la Belgique le 15 juin 2003.

      Il existe aussi un petit géant Chtio Gust, un jeune qui écoute de la musique avec son lecteur MP3 et porte un calicot sur la lutte contre le SIDA

      Les cités

      La cité de Thiers

      Elle fut construite de 1860 à 1887 sur la "route impériale" en l'honneur de l'administrateur de la Compagnie des mines d'Anzin lors du fonçage du puits de la mine de Thiers en 1856 et qui fut président de la IIIème République : monsieur Adolphe Thiers.

      Sources