Bon-secours

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Caractéristiques

Étymologiquement 
site cultuel dédié à Notre-Dame de Bonsecours
Habitant 
Bonsecourois
Superficie 
206 ha.
Nombre d’habitants (1er janvier 2009) 
1.591.


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Bref historique

Durant l’époque médiévale, ce versant nord de la crête est inhabité et l’un des sommets se singularise par un vieil arbre, le « chêne-d’entre-deux-bois ». Ce dernier qui sert de borne frontière entre les forêts de Blaton et de Condé-sur-Escaut.

Vers 1600 la tradition rapporte qu’une statue de la Vierge placée dans le chêne presque mort a disparu. Le curé de Péruwelz fait tailler une nouvelle Vierge à l’enfant qu’il place dans un petit oratoire pyramidal. Il faut attendre l’épidémie de peste de 1636 pour voir naître une véritable dévotion. Échappant au terrible fléau, les habitants de Péruwelz remercient la Vierge en construisant une chapelle dédiée à Notre-Dame de Bon-Secours et consacrée en 1637.

À la fin du XVIIe siècle, l’affluence des pèlerins est à l'origine des premières implantations humaines. Petit à petit, l’économie du bourg se diversifie : à l’hébergement et à la restauration, se greffent l'exploitation du bois, l’extraction du grès, l'exploitation d'établissements de cure de repos, de pensions de famille, etc.

Vers 1800, Bon-Secours devient le hameau de deux communes (Péruwelz et Blaton) mais on ne peut parler de véritable village. Le sentiment d’appartenance à une communauté apparaît lorsqu'il est question d’agrandir la chapelle, Péruwelz n'y étant pas favorable. Après des débats intenses entre la Ville de Péruwelz et la fabrique d'église, et soutenu par la grande majorité des Bonsecourois, un nouvel édifice est construit sur fonds propres. Le gros oeuvre est terminé en 1892 et le titre de basilique mineure sera accordé par le pape Pie X, le 13 avril 1910).

D'année en année le sentiment séparatiste s'amplifie; un arrêté royal du 26 août 1907 officialise la scission et les premières élections communales se dérouleront le 20 octobre.

À la fin du XIXe siècle, Bon-Secours devient une véritable destination touristique. On y vient pour son pèlerinage très populaire, mais également pour les promenades en forêt, les cures, les nombreux commerces, cafés, hôtels et restaurants. L’aspect cultuel se voit renforcer au début du XXe siècle par l’afflux de nombreuses congrégations religieuses françaises qui doivent quitter la France en vertu des lois anticléricales d'Émile Combres (1904).

Après la Seconde Guerre mondiale certains établissements deviennent de véritables lieux de loisirs avec plaines de jeux, spectacles, pistes de danses, etc. À partir des années 1990, les lois européennes modifient considérablement ce bourg frontalier. Le poste de douane est supprimé et avec lui toutes les activités qui y sont liées (agences en douane notamment). Actuellement Bon-Secours reste attractif: tourisme religieux, commerce local avec la France, festivités, home pour personnes âgées ou handicapées.