Coron des 120 : Différence entre versions
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*[http://www.tourismevalenciennes.fr/sortir-se-divertir/sites-et-monuments/547043-coron-des-120 Tourisme Valenciennes.fr] | *[http://www.tourismevalenciennes.fr/sortir-se-divertir/sites-et-monuments/547043-coron-des-120 Tourisme Valenciennes.fr] | ||
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Version actuelle en date du 29 mai 2023 à 11:53
- Nom
- Coron des 120
- Descriptif
- Coron minier classé à l'UNESCO, composé de 6 barreaux de 20 maisons
- Commune
- Anzin
Pour s'y rendre [[Catégorie:{{{inauguration}}}]]
Ce coron classé à l'UNESCO, qui se trouve sur le territoire d'Anzin et de Valenciennes, est une longue barre de 120 logements, 6 barreaux de 20 maisons construit dos à dos en 1867 d'une longueur de 250 mètres, rénové en 1997 date à laquelle on ajouta des salles d'eau et des sanitaires. Cette forme de corons en barre, assez vulnérables aux mouvements du terrain et aux affaissements miniers, fut remplacé fin 19ᵉ siècle par les cités pavillonnaires avec des maisons collées deux à deux.
Construction moderne
Son confort était d'avant-garde pour l'époque :
- fournils,
- points d'eau,
- toilettes extérieures,
- jardins avec clapiers, hangars,
- une voyette pour accéder aux maisons et aux jardins.
Ce confort lui a valu la médaille d'argent de "modèle de salubrité et de confort aux ouvriers"
Littérature
Ce coron a inspiré Émile Zola (Wikipédia) pour son roman «Germinal».
« Au milieu des champs de blé et de betteraves, le coron des Deux-Cent-Quarante dormait sous la nuit noire.
On distinguait vaguement les quatre immenses corps de petites maisons adossées, des corps de caserne ou d’hôpital, géométriques,
parallèles, que séparaient les trois larges avenues, divisées en jardins égaux. Et, sur le plateau désert, on entendait la seule
plainte des rafales, dans les treillages arrachés des clôtures.»
É. Zola descendit à l'Hôtel du Commerce (actuelle poste), il arpenta les corons accompagné d'Alfred Giard, député socialiste de Valenciennes et son frère Jules Giard, négociant.
Pour s'y rendre |