Coron des 120

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Nom 
Coron des 120
Descriptif 
Coron minier classé à l'UNESCO, composé de 6 barreaux de 20 maisons
Commune 
Anzin


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Ce coron classé à l'UNESCO, qui se trouve sur le territoire d'Anzin et de Valenciennes, est une longue barre de 120 logements, 6 barreaux de 20 maisons construit dos à dos en 1867 d'une longueur de 250 mètres, rénové en 1997 date à laquelle on ajouta des salles d'eau et des sanitaires. Cette forme de corons en barre, assez vulnérables aux mouvements du terrain et aux affaissements miniers, fut remplacé fin 19ᵉ siècle par les cités pavillonnaires avec des maisons collées deux à deux.

Construction moderne

Son confort était d'avant-garde pour l'époque :

  • fournils,
  • points d'eau,
  • toilettes extérieures,
  • jardins avec clapiers, hangars,
  • une voyette pour accéder aux maisons et aux jardins.

Ce confort lui a valu la médaille d'argent de "modèle de salubrité et de confort aux ouvriers"

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Littérature

Ce coron a inspiré Émile Zola (Wikipédia) pour son roman «Germinal».

  « Au milieu des champs de blé et de betteraves, le coron des Deux-Cent-Quarante dormait sous la nuit noire.
  On distinguait vaguement les quatre immenses corps de petites maisons adossées, des corps de caserne ou d’hôpital, géométriques,
  parallèles, que séparaient les trois larges avenues, divisées en jardins égaux. Et, sur le plateau désert, on entendait la seule
  plainte des rafales, dans les treillages arrachés des clôtures.»

É. Zola descendit à l'Hôtel du Commerce (actuelle poste), il arpenta les corons accompagné d'Alfred Giard, député socialiste de Valenciennes et son frère Jules Giard, négociant.


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Sources